Ouarf
Forumeur fréquent
Messages: 73
|
Posté le:
Mar 08 Juin 2010 - 16:09 |
|
Hello,
Je suis comme toi auvergnat, titulaire d'un BTS IG DA, et je dois dire que, visiblement, la région n'est pas très propice à l'emploi dans l'informatique... M'enfin le Puy-de-Dôme est sans doute le mieux loti dans l'histoire, je suis du Cantal et c'est une tout autre histoire. Une annonce recensée en 6 mois, et pas franchement motivante. Mais qu'importe, j'ai d'autres projets ailleurs, c'est un peu moins bouché...
Note que sur un tel marché, et comme partout, il faut faire jouer les relations...
Pour rebondir sur ce qui a été dit :
Citation: |
faut-il que je reprenne mes études pour faire un master? et du coup quel école choisir?
|
Je ne pense pas que ce soit une question de diplôme... T'es employable avec ton niveau actuel. Avoir un BAC +3 ou +5 n'a rien à voir avec ton employabilité. J'aurais même tendance à dire que dans ton domaine, le BAC +3 est mieux vu...
Tu peux en revanche reprendre les études par défaut, si tu ne trouves vraiment rien. C'est toujours ça de pris.
Citation: |
Maintenant avec une licence pro la poursuite d'études est un peu plus compliqué directement. Tu dois normalement faire une 3 eme année de licence, puis un master à la fac.
Après il existe des admissions parallèles dans des écoles privées comme SUPINFO, Epitech, EPSI, Cs2i, etc. Sachant que le coût est d'environ
5 000€ l'année et plus. |
Pas franchement d'accord. C'est vraiment trop facile comme raisonnement, j'aime pas ces généralités. J'ai une multitude d'exemples en tête : des connaissances qui ont fait de l'alternance en licence puis repris un cursus normal en Master, d'autres qui ont intégré une école d'ingénieurs CTI (privée, certains par alternance, d'autres non).
Le seul frein que je peux voir à la poursuite d'études post-BTS/Licence Pro, c'est le passage du tout-technique à la théorie/technique, mais honnêtement, c'est qu'une question d'adaptabilité de l'individu... Venir d'une licence pro ne remet pas en cause l'admissibilité, loin de là, le cursus licence pro + parcours pro peut être valorisant pour une reprise d'études.
Citation: |
Après il existe des admissions parallèles dans des écoles privées comme SUPINFO, Epitech, EPSI, Cs2i, etc. Sachant que le coût est d'environ 5 000€ l'année et plus. |
Ne pas loger toutes ces écoles à la même enseigne. Je ne veux pas rentrer dans un débat trollesque vis-à-vis d'écoles comme SUPINFO, mais dans le contexte actuel, à moins d'avoir de quoi assurer derrière, le rapport coût/avantage de ces formations n'est pas mirobolant... D'autant plus que les diplômes délivrés n'ont pas toujours une grande valeur auprès des employeurs (pour avoir eu quelques retours...). Néanmoins, ce sont de bonnes formations sur un plan purement personnel (niveau technique plutôt élevé...).
Citation: |
mes lettres de motivations sont différentes par rapport à chaque demande et écrite à la main et si mes calculs sont bon j'ai dû envoyer une 20ène de lettre spontanée mais bon je pense m'inscrire dans des boites d'intérim |
Très franchement, que tes lettres soient écrites à la main ou avec un téléscripteur, je ne suis pas sûr que ça change quelque chose \o/. Encore des conneries inventées par le Pôle-Emploi, à n'en pas douter.
Non, sérieusement, je pense qu'il faut parfois y aller au culot, et ne pas se contenter d'envoyer bêtement des lettres à tort et à travers. Mieux vaut démarcher peu mais intelligemment.
Bien souvent, les lettres spontanées sont triées à la volée par des secrétaires, qui ne prennent bien évidemment pas le temps de les lire. Dans le meilleur des cas, tu reçois un mail/courrier formaté t'informant de la situation, et de l'impossibilité de répondre à ta demande. C'est la meilleure des situations pour un refus, bien trop souvent la lettre finit à la corbeille et on ne te donne pas signe de vie.
Le problème avec cette méthode, c'est que ta demande n'atteint pas forcément la personne-clé. En ce qui me concerne, j'aurais parfois tendance à privilégier le mail... Autre chose : passe des coups de fil, ça n'engage à rien. Vu ton cursus, tu as forcément, au cours de tes stages, fait des rencontres : un maître de stage, le mec avec qui t'as sympathisé à la machine à café, le boss... Dans l'idéal, tu as été compétent et as fait bonne impression, laissant des traces de ton passage. Tente le tout pour le tout, appelle ces gens, expose-leur la situation, et même s'ils n'ont rien à te proposer, tu peux de fil en aiguille te voir offrir un poste, un stage, que sais-je, une opportunité... A toi de rebondir. Le marché du travail, c'est avant tout un réseau. Je pourrais prendre mon exemple : il y a bientôt deux ans, j'ai envoyé une multitude de lettres spontanées. Résultat : aucune réponse, peut-être quelques vagues mails. Face à l'inefficacité de cette méthode : je contacte quelques personnes, dont un directeur d'une boîte où j'avais fait un stage, qui se souvenait de moi (!). Vu que c'est un mec on-ne-peut-plus réglo, il m'a expliqué clairement qu'il ne pouvait pas m'embaucher, compte tenu de la situation (on était alors en pleine crise), mais qu'il avait apprécié mon boulot à l'époque, et ne manquerait pas de me recommander s'il en avait l'occasion. Une semaine après, coup de fil, hop je prépare CV et lettre, j'ai un entretien le lendemain, contrat signé 2 jours plus tard.
Après, quand tu dis :
Citation: |
mais bon je pense que les futurs diplômes d'un bts IG seront un peu dans le caca pour trouver un job et ne pensez pas trouver dès que vous sortez un job et surtout un job bien payer. |
Tableau bien négatif que voilà. Je ne suis pas d'accord, surtout dans un domaine comme l'informatique, qui privilégie la compétence. Et vu l'écart de niveau d'un diplômé à un autre...
Remets-toi en question. Peut-être n'as-tu pas saisi les bonnes opportunités au bon moment, peut-être n'en as-tu pas eu. Peut-être tes choix de stage n'étaient-ils pas judicieux. Qu'importe.
Au passage, pourquoi ton CDD n'est-il pas renouvelé ? |
|
|