La réforme LMD
Depuis 1998, les gouvernements successifs en France ont choisi de transformer progressivement les cursus universitaires à travers ce qu'on appelle la réforme LMD. Elle est réalisée dans le cadre de la construction de l'Espace Européen de l'Enseignement Supérieur. A ce jour, 45 pays ont confirmé leur engagement dans ce processus nommé "Processus de Bologne".
Les 3 principes du LMD
Une architecture fondée sur 3 grades
Le principe du LMD vise à faire converger toutes les formations autour de 3 grades :
- la Licence (L) : conférée après 3 ans d'études (180 crédits ECTS)
- le Master (M) : conféré après 2 ans d'études à l'issur de la Licence (120 crédits ECTS, soit 300 crédits en cumulé)
- le Doctorat (D) : conféré après la réalisation d'un minimum de 3 années de recherche à l'issue du Master. Il nécessite la soutenance d'une thèse.
Une organisation en semestre et en Unités d'Enseignement
La formation est divisée en plusieurs semestres lesquels sont divisés en Unités d'Enseignement (UE).
Ces dernières se répartissent en UE fondamentales (suivies par tous les étudiants du parcours concercé), et en UE complémentaires. Elles sont choisies par les étudiants parmi une liste imposée par l'équipe pédagogique, et adaptées au projet de formation personnel et professionnel.
Le système de crédits européens (ECTS)
Chaque semestre est constitué de plusieurs Unités d'Enseignement (UE). Chaque UE correspond à une seule discipline.
A chaque UE est affectée une valeur en crédits qui correspond au volume de travail global que l'étudiant doit fournir pour la valider.
Chaque semestre permet de valider 30 crédits.
Ainsi, les crédits représentent "une unité de compte" ou une monnaie d'échange et sont :
- Transférables dans une autre Université en France ou en Europe
- Capitalisables, c'est-à-dire définitivement acquis quelle que soit la durée du parcours de l'étudiant
- Applicables à l'ensemble du travail de l'étudiant (enseignement, stages, mémoires, travail personnel...)